ZOMBIE, D’UN AMOUR DEFUNT
Je
suis morte vivante !
Je
survis sous la braise ardente,
D’un
amour « défunt ».
J’ai
arraché mes ailes
Ce
jour là…Où, j’ai franchi le
ciel !
Avec
mon amour destructeur,
Mais !
Tellement séducteur.
J’ai
jeté les tabous,
Sans
regarder les en dessous.
Avec
lui, j’ai plongé dans la boue,
Noyée,
dans ces remous,
Où, je
suis encore prise.
Aujourd’hui ! J’essaie de
sortir,
De ces
images d’emprises.
Mon
âme expire !
Mon
amour, rend ses derniers
soupirs,
Derrière la honte, du mur
De mon
corps, redevenu pur.
Quand
on a tellement de mots !
A qui,
les dires,
Sinon ; les écrire,
Sur
les pages vierges,
D’un
cahier, qui ne vous « juge »
pas ;
Il
lit, les histoires qu’on lui
confie :
Nos
espoirs, entre les lignes.
L’espérance, au bout de la
désespérance.
Ma
vie, en ce moment, manque
d’envie.
Les
sourires et les rires,
Me
font mourir.
Au
plus profond de moi,
Je
souhaite, « qu’une main »,
Prenne
ma main.
Que
l’ombre de mes rêves,
Devienne, fantôme vivant,
Qu’il
signe mon âme,
Afin
de le trouver dans la réalité,
De ces
jours qui défilent !
Plus
vite que le temps,
Qui
m’emporte doucement…
Dans
l’abîme de ma solitude.
Seule
refuge,
De mon
« linceul » d’habitude.
L’indifférence devient le
mépris,
De ma
soif d’oubli.
Tu
étais une odeur enivrante,
De me
sentir vivante.
Sans
ton regard sur moi,
Je
suis seule et laide,
Désespérée à en pleurer.
Encore
une fois « seule ».
Seule ! Dans le silence,
De mon
âme, qui te cherche…
Toi,
« l’amour ».
Léna, janvier 2002
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