UN
MOT POUR TROMPER
L’
« Amitié », c’est un mot inventé
Pour
endormir la méfiance.
L’
« Amitié, c’est un mot crée
Pour
duper l’ignorance…
Dans
un monde qui se complaît dans le
mensonge.
L’hypocrisie, les faux
compliments
Ne
sont qu’une panoplie
d’apparence,
Pour
asservir les faibles, les naïves
En
leur faisant croire quelles sont
importantes
Pour
mieux les manipuler à leur
guise.
Mais
un jour, la trop naïve
Ouvre
les yeux dans sa paranoïa.
Elle
découvre la vraie personnalité
De
ceux ou celles qui l’entourent.
Le
voile de la confiance se déchire
Ses
yeux ne sont plus aveuglent.
Sous
une apparente générosité
L’habile faussaire
Se
dévoile.
Elle
sait que sous un sourire jovial
Vit la
calomnie, les mensonges
incessants.
Dans
un visage d’ange
Souvent, il n’y a pas d’âme.
Elle
est au bord du gouffre de
l’écoeurement,
De
nausée de mots.
Elle
vomis sa colère et sa haine sur
ces êtres maudits.
Moi,
j’ai vécu dans les ténèbres de
ses faux amis,
Aujourd’hui, je veux vivre
Au
soleil bienfaisant de « La
Vérité »
Tant
pis, si elle blesse, ses mots
sont justes,
Avec
elle on baigne dans la
sincérité.
Ses
yeux sont impitoyables
Ils
pétrifient les statues au cœur
de pierre
En les
laissant surpris dans leur
linceul de honte.
Elle
vise, elle tire, terrassant le
mensonge
Mutilant l’égo de ces êtres
abjects….
Dans
l’implacable réalité de leur vie
dissolue,
Puantes dans leur vices,
Dans
leur propos diffamatoire,
Leur
capacité de nier l’évidence,
Leur
habileté à endosser
Le
costume des autres,
En se
faisant passer pour ceux qu’ils
ne sont pas.
Alors ! Vient le temps, où
l’habit trop étriqué
Commence à se déchirer.
Les
paroles fictives,
Sont
comme des coutures qui craquent
Laissant ces ombres sans
scrupules
Aux
prises de leurs actes manqués.
Leur
soif du pouvoir et d’emprise
s’évanoui
Les
noyant, dans leur délire de
piètres excuses.
Moi,
je tourne les talons…
En
hurlant le silence de mon
mépris :
« Qu’ils s’en retournent
Dans
leur prison d’indifférence » !
Je les
laisse à leurs démons
A
leurs insomnies
Je
préfère dormir dans mon lit de
Paix
Sur
mon rocher escarpé.
Léna, février 2002
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