UN ENFANT DE MOI POUR TOI

 

Mes jours et mes nuits

Sont comme mon cœur qui s’ennui.

Ils s’écoulent, monotones et gris,

Sans soleil, sans vie.

Ma vie qui se terre dans le deuil…

De cette terrible absence.

J’ai si froid,

Le chagrin me tue.

Mon cœur est mort.

 

Je me bats matin après matin

Avec mes idées noires.

Je n’ai plus envie de vivre.

Ce silence est déjà mon tombeau.

J’isole ma peine,

Derrière ma haine.

Pour retenir, ces larmes,

Qui vont finir par noyer mon âme.

 

J’avais tellement d’amour pour toi,

Que j’ai oublier d’ouvrir les yeux.

Je n’ai pas su nous protéger,

De cette femme.

Ce démon impitoyable,

Son hystérie,  sa jalousie.

Son amitié maladive, obsessionnelle,

M’a détruite, pulvérisée,

Par sa méchanceté, je suis anéantie.

 

Depuis le soleil,

Ne vient plus me dire bonjour

Dans le sourire de ma petite fleur.

Aujourd’hui ! Si je pleure ;

C’est parce que je me rappelle,

Comble de malchance !

« Que je voulais un enfant de Toi pour Moi ».

Et, que c’est toi qui me prends mon enfant.

 

Léna, juillet 2000