UN AN DEJA

 

Avec des lettres, on peut créer des mots

Et s’inventer une histoire d’amour

Qui n’a jamais existait, du moins pour toi.

L’amour se construit avec tendresse

Il nous fait oublier nos faiblesses…

Les jours et les nuits

Font la continuité de la vie.

Tu m’avais ouvert la porte du bonheur,

Folle que j’étais,

Je croyais que c’était celle de ton cœur.

Sans toi, je n’ai plus la foi,

« Le courage d’oser » d’autrefois.

Mes jours se confondent dans mes nuits,

Tout est larmes, tout est gris

Tout est pluie.

La tristesse habite mes yeux

Les Anges, Les Trônes, Les Vertus, dans les cieux

N’interprètent plus le message brumeux,

Glissé dans l’écriture de mes adieux.

Je suis devenue fragile,

Un peu infantile.

Tout me fait peur

Mon devenir n’est que terreur.

La confiance en l’autre, me fait fuir,

Si on prend m’a main, je m’enfuis.

J’essaie de comprendre les autre et leurs peines

Sans me soucier de lire la mienne.

Pourtant ça fait un an déjà

Que j’ai voulu faire le grand saut dans l’au-delà.

Maintenant, j’apprends à vivre avec ma solitude

Je ne suis qu’incertitude.

Pourtant dans l’ombre de ma conscience,

La voix de mon ange s’élève,

Le chant de sa mélodie

Console mon âme

Et m’invite à suivre la lumière

Dans mon chemin de sagesse.

La route est encore longue pour trouver la sérénité.

 

Malgré mes craintes, je suis toujours face à moi-même,

Passé, présent, avenir ne sont qu’un ultime dilemme.

  

Mes seuls grands bonheurs,

Les moments magiques avec Julie.

Avec elle, je voudrais que le temps s’arrête…

Oh ! Repartir en arrière, afin d’éviter la tempête.

Qui nous à déchirés, éparpillés dans le néant.

Malheureusement, dans ses rêves d’un instant,

Ses grands yeux pleins de larmes

Juste avant son départ,

M’accuse devant son immense chagrin.

Désemparée, plus seule que jamais

Je me réfugie, dans son sourire

Qui ri sur les images de mes souvenirs.

La chaleur de sa tendresse

Qui revient dans ma vie,

Après ce vide, ce silence.

C’est la pureté dans le cœur de mon enfant,

Une bouée de sauvetage dans l’océan.

Quand elle est loin de moi,

J’ai mal  de son absence.

Son essence me manque

On était si bien, tout les trois

Même dans ton indifférence.

  

Léna, mai 2001