TU ÉTAIS DÉJÀ SI LOIN

 

La Passion et la Trahison,

Aident l’inspiration.

Dans le vécu du pire.

 

La plume de mon âme,

S’épanche.

Mes regrets s’étalent

Sur les pages d’un cahier

Taché de l’encre de mes larmes.

 

Pour soigner ma solitude,

J’ai le remède de l’écriture.

Je dois oublier mes incertitudes,

Pour créer mes nouvelles habitudes.

Je dois trouver la route,

Pour vaincre mes angoisses.

Affronter mes peurs,

En effaçant l’entrave.

« Ses souvenirs »,

Si beaux, pleins de fêtes et de rires.

Les moments les plus joyeux,

Avec toi, les enfants,

La vie, riait à gorge déployée…

 

Ma mémoire s’en retourne en arrière !

En arrachant des morceaux de mon cœur,

Déjà en lambeau.

 

Pourtant ! Je me souviens !

J’ai prié ! Crié ! Supplié !

Mais tu étais déjà loin de moi,

Mes mots n’ont pas eu d’emprise sur toi.

Sont-ils venus trop tard ?

 

Peu à peu, dans ma maison,

Je me suis sentie étrangère,

Rejetée, ignorée.

Seule ! Si seule !

Trop de non-dits, j’étais au bord du vide.

Déjà, dans ton cœur,

Tu pensais ailleurs.

 

Léna, janvier 2001