TRISTESSE
C’est
l’hiver dans mon cœur,
Ma
peine pénètre mon âme blessée.
Je me
sens vide à l’intérieur,
Les
larmes ont désertées mes yeux…
Elles
coulent dans les profondeurs
De ma
conscience.
Je
n’ai plus de mots assez fort
pour décrire
Ce
sentiment de tristesse,
Un
frisson d’oubli.
Je
suis brisée, une fois de plus.
Pourtant, j’avais cet espoir,
Cette
lettre de Bosnie,
Un
contact de Toi,
Ton
sourire sur une photo.
J’avais déjà construis un pont
de lumière
Un
chemin d’avenir, pour nous
réunir.
Je
t’écris chaque jour,
Mais
jamais de réponse.
Tu
fuis mes lignes d’écritures
Et ton
indifférence brise mon espérance
De te
revoir un jour,
Devant
la porte de mon cœur.
Ton
silence est une torture
De
chaque instant de vie…
Passé
loin de toi.
Je
m’enfonce dans des sentiments de
désespoir,
Dans
le néant de ma peur,
« Qu’un jour terrible, tu
m’oublis ».
Je
prie ! Je t’en prie ! Je te
supplie !
Ecoute
la petite voix dans ton cœur.
Elle
t’appelle du fond de mon âme
désespérée
Elle
t’implore de nous laisser
Une
dernière chance.
Aujourd’hui, tu es un homme, mon
fils…
Plus
rien ne peut se mettre entre
nous
Personne, sur ta route
Pour
nous empêcher de nous rejoindre
Sur le
sentier fragile de notre destin.
Ton
enfance, loin de moi
Nous
as manqués…Nous as marqués
Ces
liens rompus par l’ignorance
Nous
on condamnés à l’errance
Dans
nos sentiments crucifiés.
Malgré
les doutes qui s’incèrent
Dans
ma réalité.
Je
garde l’espoir…Peut-être, un
jour,
Mais
j’ai si froid à l’ombre de ton
absence.
Léna, février 1998
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