TON INDIFFÉRENCE
Ce nid
douillet
Où,
j’existais à l’ombre de toi
N’est
plus qu’un trou
Qui
s’ouvre dans ma mémoire.
La
douceur de ces nuits
Blottie contre toi
Ouïssant les battements de ton
cœur
Pour
écouter ton silence.
Comprendre et déchiffrer
Les
messages muets
De ton
indifférence.
La
Pendule de mon « Univers »
S’est
arrêtée…
Ce
jour « Maudit »
Où,
j’ai compris…
Sous
tes silences
Une
autre, riait dans ton cœur.
Dessous mes non-dits
J’ai
voulu mettre
Un
terme à ma vie.
Ma vie
n’est plus qu’un long silence
D’heures tristes et grises.
Les
maux de mon cœur
Résistent aux souvenirs.
Les
sons familiers
Résonnent contre mon âme
Vide
et meurtrie.
C’est
un cri de solitude
Qui
hurle de désespoir
Dans
mon présent incertain.
Mes
jours se terrent
Sous
la lune pâle…
Mes
nuits meurent
Sous
le soleil de minuit.
Les
ténèbres règnent
Sur
mes insomnies.
Le
Néant s’est installé
Tout
autour de moi.
Je ne
suis plus qu’un grain de vie
Une
étincelle qui s’éteint
Au
moindre souffle de Bise.
L’arc
en ciel s’est effacé
Du
paysage de mon bonheur.
Le
sourire de ma petite fée
Réchauffe, mes rêves embrumés.
Ma
guérison vit derrière cet
espoir :
« L’Oubli » de cette Souffrance
Qui
ronge mon corps délabré.
« L’Oubli » de cette douleur
Qui
paralyse l’Être fragile
Qui
s’abrite en moi.
Il
n’existe pas de mot, aucun
réconfort
Ma
colère se tait.
Mais
au bout du compte
C’est
le visage soleil
Noyé
de pluie…
De
« Notre Amour » que j’ai
sacrifié…
Dans
l’oubli du Sommeil Éternel.
Mais
pour « Elle » et par « Elle »
Je
revivrai nos jours heureux
Dans
son sourire, ses éclats de rires
La
seule mélodie
De mon
cœur endormi.
Sa
douceur et sa tendresse
Seront
les fleurs
De mon
jardin de tristesse
Dans
cet avenir éphémère.
Léna, avril 2001
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