TERREUR AU CŒUR DE NOS PEURS

 

J’avais froid dans l’hiver,

De ma « vie », sans toi.

Je vivais sur mon rocher,

A tout regarder d’en haut.

J’étais l’Hermite,

De mes « jours de glace ».

J’existais, seule dans mon igloo.

Dans mon jardin d’été,

Les fleurs, poussaient sous la neige,

Déjà, à l’abri de tes ailes.

Quand, je t’ai revu,

A la clarté de mes rêves…

Je n’avais pas encore compris :

« Que c’était Toi, l’ange à la plume »,

Qui me soufflait les mots,

De mes notes de poésie.

La musique des maux,

Des « nuits de ma vie ».

Toi, à la porte des Enfers,

Sur le chemin de l’au-delà.

Loin, du puit de l’oubli,

La lumière, m’a transportée,

Dans le tunnel de Vie.

Depuis mon retour,

Tu me parles, tous les jours…

A la limite de la nuit…

Quand le soleil dit bonjour, dans mon ciel,

La lune, tire sa révérence, en disant bonsoir.

Dans ces moments privilégiés,

J’entends quand même, « le cri » de guerre,

Qui envahi la Terre,

Le sang du monde,

Va couler dans l’immonde…

Les tempêtes du désert,

N’effaceront « plus jamais » !

Les traces, des assassinés,

« Les sacrifiés, pour rien » !

Et l’humanité, se cherchera…

« Une raison pour vivre » !

  

En regardant, les images…

Sur l’écran géant…

« Des yeux des enfants ».

Dans leurs cœurs, encore, innocents…

Saigneront, des larmes de révolte,

Dans la Paix oubliée,

Devant la colombe…

A la tête tranchée…

Prés du buisson, couvert de cendre…

De brins d’oliviers.

Nous n’aurons plus…

Le courage et la force, « d’oublier » l’Ignominie,

D’une guerre, « sans raison ».

 

« Si les enfants du monte entier…

Se donnaient la main »

Pour former, une « frontière d’humanité »…

« Si les enfants, du monde entier…

Chantaient d’une seule voix »

La même  « prière de paix ».

Le peuple des « humains »,

Serait enchaîné à la même Foi,

Ce retour sur soi.

 

Se poser les bonnes questions ? Chercher, les réponses,

Dans la profondeur, des cieux de l’âme,

La volonté de combattre,

En devenant sourds !

Aux appels des faux dieux,

Icônes sculptées, dans la patine du temps…

Idoles de chair et de sang.

Au nom de quel président… ?

Le massacre des innocents.

Des hommes enfants, partis, loin de leur pays…

De ces enfants femmes, déjà maman,

De l’enfance martyrisée.

De ces âmes sages,

Vieillies, au cœur de l’ancien temps…

Où…les larmes, avaient déjà, creusées des rides…

Dans des guerres fratricides…

Meurtrissures, dans la moisissure des siècles…

D’années de blessures.

 D'huile bénie,

Oignant le front, des bigotes des Églises de Satan,

Soleils noirs, derrière les nuages, de désespoir.

Le cri des enfants, se confond…

Avec le gémissement des bombes !

Le hurlement des femmes…

Avec le feu des armes !

Le sang deviendra larmes…tranchantes,

Du fil de ces vies données,

Sacrifiées… sur des bûchers de volonté,

Ces âmes abandonnées…

Torturées sur des Autels d’Éternité

Au « nom » d’une vérité d’obéissance…

Dans ses actes infondés…

L’homme a violé…son droit d’existence…

Dans ce « paradis », il ne mérite…

Aucune reconnaissance.

Dans ce monde d’abondance…

« La sagesse »,

« La paix »,

« L’amour universel »…

Étaient l’engrais…pour faire naître ce fruit « défendu »,

Mais son orgueil, de vouloir, toujours plus…

L’a définitivement perdu.

 

 

Léna, mars 2003