SOLITUDE ET HABITUDE

 

Le regard perdu, dans le Néant de mon histoire,

J’écoute, incrédule, ma mémoire.

Mon âme, cherchant à se reconstruire,

Compose un lieu au nom d’avenir.

Je regarde loin, avec mon cœur,

Pour trouver, mon horizon de bonheur.

Mon imagination me crée,

Des visions d’hallucinée.

Des paysages aux rivages sages,

Défilent sur l’écran des nuages,

Pour voir au-delà de mes mirages.

Un message de Paix,

Dans mon cœur tourmenté,

Qui me supplie d’oublier.

J’ai élevé des barrières,

Des mots de solitude et d’habitudes,

Pour combler le vide de mes incertitudes.

Derrière ces murs,

J’ai isolé ma fragilité.

L’absence devient ma force,

Pour que mon cœur en deuil,

Ferme la porte,

Des années mortes,

Afin, que l’amour regret,

Ne franchisse plus son seuil

Mon corps est las, fatigué,

Par un passé, qui l’a brisé.

La solitude, que j’ai apprivoisée,

Me fais apprécier l’amitié,

Masquant mon visage de sérénité.

Je rayonne d’une aura de paix,

Puisée dans l’essence même de mon âme,

Ma demeure sans armes.

 

Léna,  janvier 2002