REVES D’IMAGES
Les
ailes aveuglent de la nuit
Se
cachent dans les branchages…
Allumant de mille yeux
L’austère feuillage
« D’un
arbre de minuit ».
La
lune fait un clin d’œil…
A la
vie « nocturne ».
Elle
se mire dans le lac…
Lisse
comme un miroir…
Admirant sa robe de ciel
étoilées…
Faisant glisser sa beauté
Dans
la pureté innocente…
D’un
regard d’enfant.
A
l’aube d’un horizon
De
bleu et de rose,
Dans
ce pré, débordant d’aurores
boréales…
Les
tournesols se tournent
Vers
l’irradiant soleil…
Au
cœur de nos âmes…
Brûlant les larmes de notre
inconscient…
Mettant un sourire mouillé,
Sur la
face cachée…
De nos
rêves émerveillés.
Nos
vies englouties
Sous
la vague géante…
De
« l’âge qui nous juge »
Ressemblent étrangement :
A ces
vaisseaux fantômes…
Dissimulés dans l’abysse
De nos
cauchemars.
Faisant ressurgir nos peurs
enfantines…
Où
Corrigan et Croc Mitaine…
Étaient les compagnons mortels
De nos
histoires imaginaires…
Au
goût amer de réalité.
Le
brouillard se lève
Dans
la brume d’un paysage
Gothique de notre mémoire…
Révélant, les souvenirs oubliés…
Occultés…De l’esprit désabusé.
Les
sentiments et les serments
Se
confondent…
Dans
les feuilles qui tourbillonnes
Recouvrant les années d’automne
Aux
pôles d’Amour…
De nos
cheminées d’hiver…
Cherchant encore
Dans
le sourire d’une petite fille
qui dort…
Le
chemin de la porte du
« printemps »
Attendant le moment…
Du
réveil de son visage d’été.
Léna, Juin 2002
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