RESURECTION

 

Je me croyais, vide, morte…

A l’intérieur.

Mais, tu as ouvert une porte,

Et, j’ai entendu, battre mon cœur.

Pourtant, tu n’es qu’une image,

Une irréalité, croisée par hasard,

Au carrefour de mes rêves.

Un mirage peint dans mon âme,

Que je dois chercher,

L’amour d’antan,

Qu’il me faut retrouver.

Qu’importe le temps,

Puisqu’il est ciment,

De serments d’autre fois…

Avant cette vie.

 

Ma vie redeviens sourire,

Au travers des larmes,

La solitude est devenue mon amie.

Elle m’apprend la patience,

De mon chemin jusqu’à toi.

 

J’oublie, dans l’abîme profond

De mes envies de mourir,

Cette cruauté de bête déchaînée,

Qui sur ma dépouille, s’est acharnée.

Mon cœur dépecé, mis à nu,

Que les oiseaux de mauvais augures,

Se sont arrachés.

Me laissant là, sur le bord de mes angoisses,

Vivante, mais, morte aussi.

 

Alors, tu vois, ça me réjoui,

De penser à toi,

Qui existe, quelque part.

Sinon ! Pourquoi ? Survivre.

 

Je suis prête à t’attendre, le temps qu’il faudra.

Car mes sentiments pour toi, sont de l’au-delà.

Cadeaux précieux que m’ont faits les êtres de lumières,

Quand j’ai traversé le pont,

Pour plonger dans l’éternité.

Ainsi que le nom d’Eloha

  

Léna, février  2002