POÉSIE DES SENTIMENTS
La vie
ne prend pas de gants…
Elle
donne, elle reprend.
Et, si
tu n’es pas prête,
Elle
ne regarde pas après.
Elle
t’écrase, elle te broie,
Tel,
un vulgaire papier de soie.
Puis,
lorsqu’au détour d’un chemin,
Toi,
qui ne croît plus en demain.
Tout à
coup, entre fleurs et papillons,
Un
charmant petit village,
Perdu,
aux pieds du Teillon.
L’image d’un visage, qui voyage
dans tes mirages.
Un
sourire vient illuminer,
Tes
nuits, sans rêves,
Longues, comme une insomnie.
Sans
trêve.
Le
voile se lève, il t’apparaît,
Rayonnant dans une aura,
L’ange
sans ailes.
Toi,
qui ne vivais que d’absence,
Soudain, tu crois en cette
présence.
Tu
n’étais plus que,
Morceaux de souvenirs,
Scories d’un amour, qui n’en
finit pas de mourir,
De
larmes couvertes du sang de ta
vie,
Éclaboussée d’ennui,
D’illusions d’hiver,
D’euphorie d’hier,
De
sapins de cendres.
Ce
froid que tu croyais, installé à
jamais…
Dans
ton cœur mort,
Se
réchauffe contre ta chair,
Il
fait monté en toi, la sève de ta
vie,
Ton
âme se réjouit,
D’ouïr
les battements de ton cœur,
Qui
renaît de sa longue errance,
Sa
Quête d’oubli.
Bien
sûr, ce ne sont que des mots
symboles,
Mais
pour moi, poète des paroles,
Sans
amour, on est rien,
Qu’un
petit bout de néant perdu dans
l’infiniment
Du
tout ou rien.
Petit
poisson dans un océan
d’incompréhension.
L’âme
en pension,
Se
laisse mourir de chagrin.
Les
Hommes assoiffés de vices et de
pouvoir,
Oublis, le côté spirituel,
Dont
se nourrissent, les acteurs
romantiques de la vie.
Le
peintre qui teinte de couleurs
ses envies,
Pour
oublier, qu’il a faim.
Celui
qui s’acharne à trouver les
mots,
Pour
dire des vérités, sans blessé.
Le
sculpteur qui façonne la pierre,
A
l’inverse de ses ambitions.
Et,
moi, petit poète,
Qui ne
rêve que d’amour,
J’ai
des mots plein la voix,
Des
images magiques,
Mon
âme, s’emplit de musique,
Et je
danse, sur des notes
fantastiques.
Jetant
mes ennuis, dans l’oubli,
De mes
nuits engourdies.
Je
m’accroche à la vision d’une
image,
Caché
dans un nuage,
Pour
hurler ! Ce silence,
Qui
m’endors, tout doucement,
Au
milieu de mes habitudes
Mais
néanmoins, qui m’éloigne,
De
l’abîme,
Au
bord du quel, je suis encore.
Léna, août 2002
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