OFFRANDE

 

Dans ces moments,

De douloureuses incertitudes,

Je n’ai que des roses de sang,

A offrir, à mon amie, la Poésie.

Elle, seule, sait m’écouter,

Dans mon désarroi.

Mais, elle ne me console plus.

Mes larmes, deviennent,

Des larmes tranchantes,

Où, chaque instant, est :

Assassiné, dépecé.

Les souvenirs, sont disséqués,

Eparpillés, un peu partout,

Dans ma mémoire.

J’ai du mal, à me reconnaître.

 

J’écris, pour soulager, la peine,

De mon cœur, qui cri,

Maudit mon âme, qui se meurt.

J’ai perdu, l’espoir,

De rencontrer,

Cet  Amour, qui manque tant à vie,

Ce besoin de tendresse,

Le miroir, de l’Autre.

Même, dans mes rêves,

Il ne vient plus, me rendre visite,

Cet homme sans visage,

Son éclatant sourire,

Que j’imaginais, derrière, le rideau,

De mes paupières baissées.

Cette voix, qui venait, de loin,

Du plus profond, de mon sommeil.

Qui murmurait à mon oreille,

Des mots suaves, et si tendres.

Ceux, que j’aurai voulu, entendre,

Mais, que personne,

Ne m’a dit,

Jamais.

 

Léna, janvier 2002