MON CHEMIN A LA FORCE DU DESTIN

 

La force de ma foi

Éclaire mon âme d’une lumière de pureté.

Elle fait rayonner mon regard

D’une myriade d’étoiles mystérieuses.

Dans mes heures de solitude

Où, j’ai puisé le courage

De me reconstruire.

Chaque cellule de mon « Être »

Porte  l’empreinte de mes peurs.

J’ai refoulé le torrent de mes larmes

Pour faire naître mon chemin de « Paix ».

Je baigne dans la béatitude

De ma sérénité.

Je n’écoute plus mon cœur se lamenter,

La musique de mon âme fait danser ma vie.

Mes yeux contemplent le firmament,

La lune est mon amie.

Les ténèbres s’ouvrent sur la lumière,

Je respire à pleins poumons l’air

De « Cette vie » ressuscitée.

Les sentiments de paille qui meurent

Sous la chaleur du soleil

Glissent sur moi, mais n’atteignent plus mon cœur.

Je joue avec l’amour menteur

Sans rien lui donner en retour.

Je ne veux plus me perdre

Dans les abysses de l’enfer

Entre rêve et réalité.

Aimer, être aimé

Ne sont que des mots du corps

Du besoin de tendresse

Dans la fuite de l’indifférence.

Une course au bonheur

Qui n’est pas de ce monde.

Je continu mon chemin sur les routes de mon destin.

J’ai repoussé les barrières qui se dressaient devant moi.

J’ai accepté les aveux du passé.

Ma conscience s’est agenouillée

Devant mes décisions.

Je n’en veux plus à la « vie »

De m’avoir infligée toutes ces épreuves qui m’ont presque tuée.

Si je suis condamnée à l’errance d’une destinée solitaire

J’apprendrai encore et toujours

La douceur des mots d’amour à mon cœur douloureux.

Pour qu’il n’oubli pas de se réveiller demain.

 

Léna, mars 2002