MÉLODIE DES SONGES

 

Penché sur le balcon de mon cœur

Je panse ma vie, d’aujourd’hui.

Le lac de mon âme, lisse comme un miroir

Me renvoie une image de sérénité.

Les Anges s’amusent dans le jardin de ma poésie

Les silences deviennent musique

Des sons aux airs de mélodies.

Les battements de mon cœur

Rythment mon bonheur qui se construit

Dans l’avenir de demain.

Où, le Maître de la Création

D’un coup de baguette magique

M’a trouvé un rôle sur la scène désolante

Du théâtre triste de « La Vie ».

A travers mes yeux voilés de mélancolie

J’aperçois l’horizon teinté de pastels

Qu’il a créé pour la petite fille que je suis restée.

L’arc en ciel épousant le soleil ouvre ses volets roses et bleus

Afin de laisser les images entrer dans ma mémoire.

Où les rires côtoient les souvenirs joyeux

Les sourires s’étirent sur des toiles d’illusion.

Les rires éclatant seront flammes éternelles

Brûlant dans la cheminée d’hiver…

Les dernières scories du passé de mes larmes.

Les cicatrices seront esquisse de sourires

Dans le cœur de mes enfants…

A leur tour, ils regarderont, pousser les fleurs d’amour

De leur jardin d’éternité…Soudés dans le regard miroir

De leur  « autre eux-mêmes »

Petites frimousses câlines et espiègles

Qui s’accrocheront à leurs basques

Alors qu’on vous a arrachés des flans de mon amour…

Blessée, « maudite » à jamais…

Laissée pour compte sur le bas côté des fossés de la vie.

Dans l’immondice et la puanteur des actes inconscients.

J’ai repris les rennes de ma vie, le contrôle de mes envies.

J’ai couru vers votre pardon,

Mon âme s’est jetée ; prosterné à vos pieds…

Dans cette mélodie des songes. Je  fais le constat, trois me manques

Deux sont près de moi.  « L’absence gagne toujours. »

 

Léna, février 2004