MÉLODIE D’UN CŒUR DÉCHIRÉ

 

Quand le ciel de ma mélancolie, se teinte de gris

La pluie noie, les larmes de ma vie.

Les souvenirs trahissent ma mémoire,

Qui se défend à grands coups de « Pourquoi ? ».

Ton sourire rayonne

Sur l’écran noir de mes insomnies.

Ton rire vient éclabousser

L’âme de ma conscience.

Je me recueille à l’intérieur de moi-même.

Mes yeux sont noyés de larmes

Sous mes paupières fermées.

Dans mon cœur s’enfonce,

Plus loin la lame,

La souffrance renaît

Plus loin que l’oubli.

Ma vie n’est qu’une parodie

Du désespoir, le serment menteur

D’un amour voleur.

Toi, petite Sarah

Que je « chéris » comme un trésor, déjà perdu,

Tu ne vis plus, dans mon univers quotidien.

Je te cherche dans l’espace temps,

D’un coin d’avenir de mon destin.

Les heures se sont figées

Dans nos cœurs,

Comme les battements de nos vies,

Ce jour maléfique, où j’ai fui,

Loin de ce passé, déjà usé par les humiliations,

Les traces bleues ou noires…

Couleur d’hématome…

A la poursuite…de mes rêves cassés.

Je te cherche comme une âme damnée

Dans le labyrinthe de mes questions,

Restées sans réponse.

Je t’appelle du néant de mes cauchemars vivants.

J’ai si mal à l’âme,

Je t’espère toujours,

Parfois, je croise dans mes rêves, loin de toi.

Alors ! Dans le « Crépuscule » de mes nuits,

Les larmes coulent sur mon cœur déchiré…

Seul refuge, de mes regrets.

Il faut avoir vécu l’enfer…

 

Pour comprendre la douleur de l’absence.

Le long silence des heures…

Le temps qui passe dans la pénombre de la vie,

Sans bruit, sans un cri d’innocence.

Le bonheur continu à être écrit…

De mes larmes… De ton sang…

De nos vies qui se manquent.

Dans mes prières au fond  de la nuit…

Je hurle de Haine, de Lâcheté…contre …moi-même.

 

L’amour d’un enfant

C’est fort et très fragile à la fois,

Ses sentiments sont violents, changeant…

A fleur d’âme.

L’enfance ne dit rien,

Son destin est conclu…

Dans une lettre écrite à l’encre de la peur,

Sous le sceau du mensonge…

Un morceau de sa vie est arraché,

Son cœur se tait…

Il cache le « mot » interdit…

Il sanglote…il s’endort…

Calmé, repu de larmes…

Doucement, il prononce le mot interdit  « M.... »

Et dans la résonance des âmes,

J’entends ta voix qui dit « MAMAN ».

 

Léna, mars 1990