MA
TENDRESSE MON AMOUR
Aujourd’hui, elle a cinq ans
C’est
mon grand bonheur,
Oui !
Bientôt, dix ans
Que je
tiens la main,
De
l’homme qui vit, dans mon cœur.
Dix
années de patience et de
tendresse,
De
saisons qui se sont enchaînées.
Le
temps a façonné nos sentiments,
Dans
la maison du bonheur.
La
vie, nous a offert, un dernier
berceau…
Hier,
Dans
des draps brodés des fleurs du
printemps.
Dans
son sommeil,
Bercée
par les fées.
Règne
la petite reine de nos cœurs.
Pour
moi son sourire d’ange,
Et
encore, un pas vers l’avenir.
Aujourd’hui, elle a cinq ans,
C’est
une petite fille,
Aux
grands yeux rieurs,
Remplis d’étoiles.
Son
regard moucheté d’or
Crée
la lumière, pour embellir son
âme,
Pure
et si belle.
Son
petit nez retroussé,
Lui
donne un air coquin.
Sa
bouche, aux lèvres parfaites,
Qui
s’ouvrent sur sourire de perle.
Ses
petites oreilles si bien
collées,
Ourlées parfaitement.
Une
crinière bouclée, qui descend
En
cascade le long de son dos.
Un
portrait réel du peintre de la
vie.
Une
sculpture de chair et de sang,
Des
mains invisibles de l’amour.
Ses
gestes sont gracieux,
Des
manières déjà, de petite femme,
Dans
un corps d’enfant, si fragile.
Sa
peau est si douce,
Délicate, comme la soie, la plus
précieuse.
Elle
est faite de rondeur,
Tout
en douceur.
Débordante de tendresse,
Avec
ses mots secrets…
Que
seul, le cœur peut comprendre.
Les
phrases d’amour heureux
D’une
enfant qui baigne
Dans
le bonheur, des sentiments
qu’elle inspire.
Sa
tendresse est innée.
Nous
fondons sous ses larmes,
Nous
sommes réconfortés par ses mots.
De nos
cœurs en émois
Le
chant de notre amour,
Pour
notre petite Julie,
Éclabousse, le puit de mes
larmes.
Ces
gouttes d’oublis qui ne tariront
jamais.
Notre
amour pour elle est comme un mur
invisible,
Un
bouclier magique,
Contre
les bêtes de l’ombre,
Qui
rodent autour d’elle.
Elles
ont pour nom :
Envie,
Jalousie, Peine, Tristesse,
Colère, Haine,
Maladie et Mort.
Parfois, elle a mauvais
caractère,
Quelquefois, des mots qui
blessent,
Mais
qu’importe,
Elle a
tellement d’amour et de
tendresse à partager.
La
tempête finie,
Le
soleil revient dans ses rires.
Ses
larmes ne coulent jamais bien
longtemps,
Dans
le refuge de nos bras,
Elle
se confie contre notre cœur,
Qui
sait lui parler, de son langage
muet,
Seule
son âme, comprend ses mots de
silence,
Cette
tendresse infinie.
Aujourd’hui, elle a cinq ans,
C’est
« ma tendresse, mon amour »
C’est
mon enfant pour toujours.
Léna, août 1998
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