LETTRE AU PARADIS

 

Coucou ma Mamy

Que j’aime de tout mon cœur.

Je viens te dire bonjour

Avec mon cœur de petit garçon.

Je sais que tu es avec les Anges du Paradis.

Toi, qui ne pouvais plus marcher vite

Par le poids des années.

Maintenant, tu cours, dans les jardins du Ciel

Où, poussent les plus belles fleurs

Car elles sont arrosées

Par les larmes d’amour

De ceux que tu as laissé.

 

Je ne te vois plus dans ma vie

Mais je te sens dans mon cœur.

Ma Mamy, je t’aime tellement

Moi, le petit garçon de sept ans

Je porte ton bel amour

Dans mon cœur…qui pleure.

 

Ton immense tendresse

Mamy chérie, me manque.

C’est une déchirure pour mon âme

De ne plus sentir tes baisers.

La douceur de ta main

Quand, tu caressais mes cheveux.

 

Oh ! Mamy Laure

Dans tes bras, il y avait encore tant d’amour.

Tu étais mon refuge

Quand mes larmes coulaient.

Tu savais les essuyer…

En embrassant mes paupières mouillées.

Quelquefois, assis sur tes genoux

Tu me racontais des histoires

De ta voix, qui savait chanter les mots.

Alors, je nichais ma tête

Contre ton cou…pour sentir l’odeur de ton parfum.

Pour respirer ton amour.

 

Koukina, ton chien

Te cherche dans la maison, il traîne à la recherche

De tes caresses, de tes mots

 Que tu avais inventé rien que pour lui.

Tout est si triste sans toi,

On dirait que tu as emporté nos sourires avec toi.

Je sais, tu avais quatre vingt deux ans

Et c’était sans doute le bon moment

Pour nous quitter discrètement

Sur la pointe des pieds.

Mais, « moi » Ton Petit Pokeymon

Du haut de mes sept ans…

« Je ne comprends pas pourquoi ?

Un jour, on doit partir pour le long voyage

Dans un monde d’Éternité ».

 Voilà ma Mamy, j’ai dis tout ces mots

Par la plume d’une autre, car moi je suis trop petit….

Pour écrire les mots qui se bousculent

Dans mon cœur.

 

Gentille Mamy Laure

Tu vois, je ne t’oubli pas…

Toi, qui aimait tant faire plaisir

En offrant des cadeaux aux autres.

Aujourd’hui ! Je t’offre un bijou… mon cœur

Rempli d’amour pour toi

Dans l’écrin de ce poème.

 

 Léna, 24 mars 2006,  

 

Quand un petit garçon me demande d'écrire un poème pour sa Mamie, c'est avec plaisir que je lui prête mes mots.