LES MAUX DE MA GUÉRISON

 

A l’aube,

Où les rayons du soleil,

Viennent blanchir la nuit,

Tu « m’apparais »,

Comme un rêve de lumière,

A travers les brumes, de mon éveil…

Tu « chantes » les mots dans mon cœur…

Et, tu « parles »… à mon âme.

Je n’ai plus jamais froid aux os.

Ma vie se pare des fleurs,

Que, tu as recueillies dans mes peurs…

Souvenirs de ces heures,

Trépassées dans ma terreur.

Tu les avais gardées

Et, tressées avec mes larmes,

Versées d’eau salée,

Pour en faire, une couronne de Paix.

La sérénité retrouvée,

Dans l’œil du passé…

Me fait trouver le chemin,

Pour, parler, d’Hier.

De ces années, jamais, oubliées,

L’innocence de l’enfance violée,

Dans le sanctuaire de la « famille »…

Les sentiments désabusés,

Inavoués de mon cœur blessé,

De ma vie brûlée…

Sur un autel de cendres…

Pas encore, refroidies.

Ce retour en arrière,

Sur ces années de crime impunis,

Où, je fus la victime…

Inconsciente, de ma « naïveté »,

De ma confiance, mal placée,

Dans des confidences de « bazar ».

Ce besoin incontrôlé,

De crier ses faiblesses,

Ses angoisses,

Hurler, ses peurs.

Laisser tomber son bouclier,

Quand, il faut encore,

Combattre, pour la « liberté ».

De se retrouver.

 

Baisser les armes,

Quand on est de l’autre côté,

Pour écouter dans un sommeil de mort,

La voix, de la vie…

Qui murmure…Dans un cri, de souffrance,

Le silence des innocents, « mes enfants ».

Ces petits êtres que j’ai portés,

A l’ombre de moi,

Dans mon amour de mère,

Suppliciée, déchirée, ignorée, oubliée…

Loin… de ma vie torturée,

Ils ont grandis.

Enfants du temps qui défile

Au gré… de la vie…qui s’enfuit,

Comme un son… sans bruit…

Sur les barrières,

D’un précipice d’Enfer.

L’enfance…se brise…

Contre un mur…de solitude…

D’absence.

Un air de piano, qui joue faux,

Sur une mélodie,

Devenue, un souvenir.

Les accords se perdent,

Dans un coin…d’infini…

Entre… l’intemporel…le réel.

Le rêve devient chimère,

En plongeant…dans le vide…

De l’oubli, qui « vit » en moi.

Petite voix qui dit :

« Je suis là ! »

L’oubli, ne meurt jamais…juste…

Il se souvient.

 

C’est dans mes « maux »,

Que j’ai appris,

L’amour de la vie,

Que j’ai guéri, mon « mal de vivre »

C’est avec les mots,

Que, j’ai su…consoler mon âme.

 

Léna, mars 2003