LES LARMES DE MON CŒUR
Je me sens blessée, mutilée…
Comme un animal, terrée au fond
de ma peine.
Je « hurle » à la vie,
Des profondeurs de mes nuits…
Je « gémis » à la lune,
Du gouffre de mes jours.
Je lacère mon âme…De remords.
Je la déchire…comme un …
Vulgaire, morceau de papier de
regrets.
Je me punis de souffrance,
D’oubli de l’enfance.
Mon cœur saigne de ses larmes
du temps,
Il s’immole sur un autel de
désespérance.
Je suis crucifiée dans la peur
de ton oubli.
Tu vis au fond de moi,
Comme un être vivant.
Je te porte pour l’éternité dans
mon cœur.
La pensée d’une petite fille qui
pleure,
Me ronge chaque jour, un peu
plus.
Toi, tu m’oublies à chaque heure,
Un peu plus.
Ma voix n’est plus qu’un
souvenir.
Aujourd’hui…Je me rends compte…
Le combat était perdu d’avance.
La bataille de la survie,
N’était qu’un leurre.
Une façon de fuir les coups et
le désespoir.
Que pouvais-je t’offrir !
Mes angoisses, ma peur d’aimer,
Les galères au jour le jour.
Tu m’aurais haï, quand même…
Tu
ne connais pas mon passé,
Mon secret maudit…
Mon enfance violée…
La perte de l’innocence, au
moment …
Où, normalement, on joue à la
poupée.
Ne juge pas,
Écoute ton cœur…
N’écoute pas les êtres remplis
de rancœurs,
Dont le cœur déborde de haine.
N’oublie pas qu’ils t’aiment.
J’ai l’impression de trouver la
force de sourire,
Que dans les flashs de tes
éclats de rires.
Je garderai toujours un coin
d’avenir
Pour te serrer contre mon cœur
en larmes.
Alors !.....
La vérité muette percera ton âme
Le sang de nos vies jaillira de
nos entrailles,
D’un élan d’amour, viendra
l’oubli de l’absence.
Dont l’espoir de « pardon »
sera la récompense.
Léna, septembre 1990
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