LES
JOURS DU SILENCE
A la
lueur, d’une bougie,
Assise
sur mon lit, j’écris.
Mes
pensées, mes envies,
Mon
besoin de lui.
« Cet
amour », qui fait sourire ma
vie….
Mais !
Qui je sais, peut me détruire.
A
partir, des braises, couvant,
sous la cendre,
On
peut ressusciter un feu…
L’étincelle, qui brûle, dans le
cœur,
S’épanouie, dans les sentiments,
Qu’elle, « reçoit ».
Pour
devenir, brasier ardent,
Incendiant, l’âme…..
Où !
Elle, s’éteint, sous le souffle
de l’indifférence,
Dans
les heures glaciales, sans mots,
sans bruit,
Où,
tout fait peur,
Les
jours qui passent,
Qui
s’étirent, pour mieux partir !
Ces
minutes, où, chacun vit, dans
son coin de silence.
Comme
un « avant quelque chose »,
Que
l’on ne peut pas définir…
Mais !
Quelque part, on se sent,
perdus….
Orphelins, de ses « moments »,
Remplis, d’amour et de
sentiments.
La
tristesse, remplace, alors, la
tendresse,
Dans
les yeux, de l’autre.
Dans
son cœur, on se retrouve, sur un
« îlot de solitude »,
Dérivant, comme un radeau, fait
de bric et de broc,…
Refusant, l’échec, « de se
besoin, de croire »
Cherchant dans le ciel, un
signe,
Un
mirage, pour faire demi-tour…..
Avant
que la tempête, se lève,
Le
regarder, intensément,
Sans,
aucun échappatoire,
Pour
comprendre, savoir,
Pourquoi ? Il ne vous aime plus,
Ses
yeux, vous regardes
Mais,
il ne vous voit plus.
Quand
les mots, que l’on « dit »,
Ne
sont plus interdits,
Quand
la vie, à un goût de fini.
L’amour, ressemble, alors, à
des jours de départ,
Des
bateaux, qui voyagent,
Dans
des endroits paradisiaque,
Où, on
tombe en enfer.
La
route est si longue, pour
atteindre, l’Autre,
Tout
proche de lui,
Au
moindre frôlement,
Il
s’enfuit, contre lui-même.
Son
chemin, n’est plus que bordé de
fleurs,
Du
nombre d’années, passées à se
désoler.
Un
chemin désert, où, nul n’est
allé,
Personne, ne combat l’invisible.
Mais,
il aide, à se croire invincible.
Léna, avril 2000
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