L’AVEU DE L’ABSENCE
Un
aveu comme un cri,
L’insomnie au milieu
De la
nuit de ma Vie.
Mes
enfants qui ont grandi
Si
loin de moi.
Si
proches dans mon cœur,
Au
creux de mes rêves…
Si
loin de mes bras.
A
grands coups de larmes,
J’avais effacé mes rires
Noyés
mes sourires,
Derrière les instant en fuite.
Puis
sur le pont « d’Avenir »,
Nous
nous sommes enfin rejoints,
Pour
Vivre les rires ;
Loin
des souvenirs.
Séchant nos larmes
Dans
les jours du Présent.
Les
instants d’effort…
De Vie
au goût de Mort,
Pour
vaincre le Mal-Être.
Se
retrouver en phase
« Avec
son Âme ».
Rien
qu’une femme dans ses drames.
Les
questions qui resteront
Éternellement avec des « Si ».
Les
réponses aiguisées
Tranchantes comme des couperets,
Sabotent toujours la sensibilité
Des
êtres fragiles.
A
force, ils se gâchent dans leur
passé…
Par
peur de vivre, leurs rêves
brisés.
S’enfermant dans le cabinet
d’écriture,
Aux
murs moisis de la mémoire.
En
trempant leur plume
Dans
l’encre des années souvenirs,
Ils
composent des Vers
Pour
oublier Hier.
ls
soignent les Mots
En
pansant les Maux.
Écrivent les phrases
Inventées dans les lignes,
De ces
pages de réalité…
Où le
rêve n’est plus.
Il
n’est plus
Qu’un
instant dans le temps.
Une
heure dans l’horloge géante
De
l’univers infini.
Pour
qu’elle soit exacte
Le
Grand Horloger du temps
Qui
nous crée,
Écoute
les battements de nos cœurs
En
soufflant sur nos Âmes :
Une
brise de Vérité.
Pour
qu’elles puissent renaître,
De nos
vies meurtries.
Fortes
et belles
Dans
une innocente pureté.
A
genoux,
Au
pieds de l’enfance.
En
prières
Dans
le cœur de mes enfants.
Léna, mars 2003
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