LA
VÉRITÉ DE L’AME
L’incertitude, vient ébranler la
solitude,
En
faisant surgir des profondeurs
du « Moi »
La
bête immonde,
Le
Démon déchaîné,
De la
Haine, du Dégoût et de la Colère
Vomit
de la puanteur
De mes
entrailles.
Derrière mes peurs,
Je
reste cachée dans l’ombre de ma
vie.
Regardant passé,
L’image inconnue
De mon
âme en souffrance.
Je l’a
laisse filer dans la nuit
Comme
un train qui s’enfuit.
Du
bout des doigts de mon cœur,
Je lui
dis adieu.
Je
suis devenue l’étrangère
De mon
« Destin ».
Dans
une gare de hasard
Je
contemple mon visage,
Dans
un miroir usé
Privé
de tout éclat.
Et je
lis la vérité de mon Âme.
La
lâcheté, la fuite devant le
néant
L’abandon de tout,
Les
souvenirs qui ne s’effaceront
jamais
Sont
inscrits, avec le fer rouge
Du
temps qui court.
Les
cicatrices saignent toujours,
Dans
l’au-delà du temps qui passe.
Les
fantômes habillés d’oubli,
Hantent les couloirs de ma
mémoire.
Leur
prière comme un cri,
Monte
jusqu’à mon cœur qui pleure.
Se
voir en face sans artifice, sans
indulgence,
Et
accepté l’être fragile
Qui
vit en nous-mêmes
Telle
est : « La Vérité de l’âme ».
Un
repos pour les remords
Une
main tendue
Pour
le pardon.
Léna, février 2001
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