LA SAGESSE

 

Des nuages insolites

Viennent assombrir,

Les ombres chinoises

De mes souvenirs avortés.

 

Dans les jours de Mélancolie

On peut entendre :

« Battre le cœur du temps perdu »,

Dans l’infini silence de l’Univers.

 

Alors, les idées pensent les mots,

En jetant sur un cahier d’Eternité,

Aux pages vierges.

Une Pensé, un Poème,

Message de l’Olympe :

Pour la compréhension,

Du « Grand Livre de la Vie ».

 

L’Ange perçu à la porte de l’au-delà,

Accompagne mes pas, depuis ce jour là.

Il me guide, vers mon destin.

Il m’apprend mon chemin.

  

Après le désespoir,

On croit que la Vie…

N’a plus d’espoir.

On s’enlise dans le néant.

Et tout à coup, comme un voile qui se déchire ;

On comprend pourquoi….

Il faut descendre dans les ténèbres,

Pour remonter vers la lumière.

Le cœur hurle,

Dans des cris de Vérité :

Sa sincérité incomprise,

Ses sentiments bafoués,

En avouant le prix à payer.

Les rides des années, aux blessures mal cicatrisées,

Celles qui font mal, très mal.

Nous grandissons dans la Sagesse,

De nos âmes endormies.

Nos corps meurtris,

Nos cœurs écorchés,

Font de nous, des Êtres,

D’une sensibilité exacerbée.

Capables de recevoir,

Des temps immémoriaux,

Le cadeau de musique, du son des Maux.

Un Don précieux :

« La Passion des Mots ».

 

Léna, février 2002