J’AI COMPRIS SANS VOULOIR Y CROIRE

 

Les souffrances du corps

Amplifient les visions

D’un autre décor.

Elles ne sont rien comparées aux tourments de l’âme.

Les sanglots étouffés, cachent bien les larmes.

Quand on sent que chaque jour

S’éloigne son amour.

Le corps est en sursis

Saisie d’un froid  intense

Le chagrin est immense.

Dans les profondeurs de l’inconscient

Le poison du doute fait son œuvre assassine.

Ton image était là,

Mais, pas toi.

Tes pensées étaient ailleurs

Son venin paralysé ton cœur.

 

Le mien oublié de battre

J’avais de plus en plus de mal

A accepter l’intruse.

Tu n’était pas conscient de tes sentiments

Mais, moi j’étais salie, comme quand on ment.

Toutes tes sorties le soir pour aller chez « elle »

Et quand tu rentrais, tu parlais d’Elle.

Sans t’en apercevoir

Tu m’as oublié en allant chez elle, le soir.

 

Tout à coup, je n’étais plus rien

Qu’un morceau de ton chemin.

Un jour, « tu m’avais dis »

« - Je ne suis qu’un passager dans ta vie »

Je n’avais pas compris…

M’as-tu seulement aimé ?

Il est trop tard pour le savoir.

Moi, je le sais, « je t’aimerai, jusqu’à mon dernier jour ».

Trop naïve, trop romantique

Pas assez impudique,

Pour toi, trop sentimentale.

Tu as préféré la peau et la chair d’une garce…

Pour assouvir tes phantasmes.

 

Léna, novembre 2001