JEAN  ET JACKIE OU JACKIE ET JEAN

 

Indissociables dans la bonté

Deux êtres exceptionnels, rares

Deux âmes belles.

La générosité naturelle

La gentillesse, le réconfort…

Tant pis s’ils parlent haut et fort

C’est pour se faire entendre

De l’amie qui ne veut pas comprendre.

L’oreille et le cœur à l’écoute

Les mots doux qui s’égouttent

La chaleur de leur hospitalité

Les paroles de sagesse, de sincérité,

Leurs amitiés vêtues d’intégrité.

Quelquefois des mots qui font mal.

Mais on ne parle jamais de morale.

Souvent je me retrouve les pieds et le nez

Dans la gravité de ma Réalité

Simplement, « la vérité ».

Je vivais à tâtons dans le noir

Aux milieux de mes idées noires

Entre deux mondes

Buttant contre la bête immonde

Me cognant à tous les obstacles

N’ayant pas consulter le grand Oracle

Aveugle et empêtrer dans mon histoire

Cherchant à oublier ma mémoire

En souffrance permanente

Dans une nuit d’indifférence entre le cœur et l’âme

Les yeux brouillés de larmes

Quand dans mon puit de douleur…

J’ai entendu le cri de vos cœurs.

 

Un appel, une petite voix au fond de moi

Qui disait « tu n’es pas seule » bas-toi

Tu nous as « nous » tes amis.

Parle nous de ta vie, de tes ennuis.

« On es là, quand tu as mal,

Que tu n’as pas le moral,

Là, quand tu as froid »

Vient te réchauffer au feu de notre joie.

Au fil du temps qui passe

En votre amitié, j’ai retrouvé une place

Dans cette vie que j’ai maudit.

Un peu plus de cheveux blancs

Surtout pour toi, Jean

Vous êtes devenus plus que des amis.

J’ai appris à te connaître, Jackie.

Dire « je vous aime »

Ce n’est rien à côté de ce que je ressens

Ces mots ne pourront jamais exprimer mes sentiments profonds.

Les mots n’existent pas.

Vous veillez sur moi, en parents spirituels

Et près de vous, l’oiseau blessé

A retrouver un nid.

Je me blottis dans votre tendresse

Sous les branches accueillante de votre amitié.

 

Léna, octobre 2001