FACE A SOI-MÊME

 

On ne peut grandir,

Qu’avec la compréhension de notre « Moi » profond.

Il nous faut analyser,

Les sentiments qui viennent,

Nourrir nos cœurs.

 

Ces émotions qui nous arrivent,

Du « centre » de nous-mêmes.

Ces émois qui nous inondent,

Nous submerges,

Des eaux profondes de nos âmes.

 

Quand le cœur et l’âme se contemplent,

La lutte pour la « raison » est inégale.

Si le cœur bat au rythme de l’amour,

La raison vient errer,

Au dessus du bonheur,

En envoyant ses doutes,

Ses interrogations malsaines :

Aux quatre coin de la conscience,

Pour expulser ses sensations,

Qu’elle ne comprend pas.

 

Et le froid vient envahir l’hiver de nos Vies,

La glace gèle, la tendresse,

Le corps devient iceberg.

 

Le volcan qui couvait,

S’endort sous les caresses :

De « l’absence ».

 

La lave, eau vivante,

Qui s’écoulait des parois :

Invisible de notre subconscient,

Est enseveli par les cendres froides,

De « l’habitude » et des « incertitudes »,

La vie, n’est plus qu’un désert de solitude.

 

Les fleurs de l’ennui,

Fleurissent dans les jardins suspendus,

Du temps interrompu.

  

Les mots de feu, attisent la Haine

La vie crée des barrières d’indifférence.

En noyant les mots dans le mépris.

La poésie se parjure,

La musique, s’injurie.

Les compositeurs des mots,

Perdent la rime.

Les phrases sur le papier,

Sont récitées en prose.

Le combat du rêve et de la réalité,

S’amorce dans la bataille :

« Des Illusions Perdues ».

Quand l’inspiration est au rendez-vous,

De la mémoire enfouie,

Les souvenirs surgissent de « l’oubli »,

Comme des soldats de l’ombre,

Arrivant de l’inconnu.

L’ignorance, trésor subtil,

Des êtres naïfs

Cache sa violence,

Derrière les non dits.

Sa vengeance s’inspire du dédain

Des amours interdits

Fragiles, cassants comme des mots de cristal,

Qui s’effritent, à chaque tremblement de l’âme.

Des claquements de portes,

Entendus dans la fuite des heures,

Tombés en désuétude

Dans l’implacable oubli,

De la « mémoire ».

C’est en dépassant ses Maux,

Dans le défi du « bien » et du « mal »,

Que l’être humain, peut s’épanouir,

Dans l’étroit sentier de la Sagesse,

Il peut revêtir son habit d’Intégrité,

Ses yeux se parent de Sérénité,

Ces gestes de Sincérité,

Sa voix de Vérité.

Il regarde, plus loin, beaucoup plus loin,

« Son Monde » de Paix.

  

Léna, février 2002