CREPUSCULE DE MON ESPOIR
Quand
le soleil, fatigué d’attendre
Se
couche derrière les volets
D’une
vie sans amour…
L’ombre dessine sur le plafond
Des
formes noires qui s’étirent, à
l’infini…
Compagnes venues, des
profondeurs de mon âme.
Les
colombes pleurent, des larmes de
sang…
La
Paix n’est plus en mon cœur
La
« Haine » l’a remplacée.
Le
vent de ma Révolte souffle sur
mon passé…
Pour
mieux l’isoler.
« L’Oubli », m’est impossible.
Les
foudres de ma désolation
Incendient les derniers bastions
De ce
qui me reste de courage.
Dans
un mélange, d’eau et de larmes…
Je
m’accroche à un fantôme vivant
Fait
de chair et de sang.
« L’illusion d’hier »
Tombée
en désuétude,
Des
images obsolètes
Perdues dans des souvenirs
Rangés
dans les tiroirs,
De mon
insatiable mémoire.
Je
cours dans les couloirs obscurs
De mon
subconscient…
Pour
retrouver l’image
De ton
visage, qui me hante
Dans
les soupirs de mes insomnies.
Le
silence de mon sourire
Se
couvre de larmes.
A
l’improviste,
Ton
effigie apparaît
Dans
l’eau de mon miroir,
Ta
pensée me ronge
Gangrène les moignons de ma vie.
L’Oubli est une gomme
Qui
efface le mot « douleur » sur le
papier.
C’est
aussi un piège, pour les
souvenirs
Qui ne
peuvent pas guérir.
.Léna,
janvier 2001
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