CHANSON D’ORAGE
Quand
le ciel se fâche
Ma
conscience se révolte
En
écoutant les mots qui se gâchent
Dans
les recoins de mon inconscient.
Le
puit profond de mes larmes
Envahi
mon âme qui se damne.
Les
râles de mon cœur
S’échappent et meurent
Dans
le hurlement de mes soupirs.
Le
gémissement de la douleur
Torture mon corps.
Les
cicatrices béantes du passé
S’ouvrent dans mon présent.
Mes
déchirures d’hier
Se
fêlent dans mes blessures
d’aujourd’hui.
Va
voix saigne
De
mots d’injures
Insultant ma stupidité, ma
naïveté.
Je me
cherche dans le miroir
Introverti de la solitude.
Mais
je ne vois qu’une image
D’absence.
« Mon
visage », baigné de larmes.
Les
cris du silence, éclatent
Dans
l’orage de mon existence.
La
foudre a anéantie
Ma
colère naissante,
Des
sentiments de rage
Grondent à l’intérieur de mes
souvenirs…
Laissant ma haine
Exploser dans des actes
réprimés.
L’Ombre Noire garde toujours ma
porte
Sournoise, elle m’attend
Dans
mes faiblesses…
Tapie
dans mes remords…
Elle
guette chaque faux pas.
Elle
vit dans mon enfer
Du
« Mal de vivre ».
Léna, mai 2001
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