CE
N’ÉTAIT QU’UN RÊVE
Sur
l’écran géant
De mes
nuits sans espoir.
Un
bout de ciel
Apparaît dans mes jours de
pluie.
Déchirant les « maux » écrits
De
l’histoire de ma vie.
Une
lumière guide mes pas
Vers
ce voyage de sérénité
Que
j’entreprends dans la paix.
Je
panse chaque image
De ma
mémoire mutilée
Par le
mirage d’un rêves sans âge :
« L’AMOUR »
Dans
le cristal
D’une
boule de rêve…
Enfanté par le désir oublié
D’envie de Tendresse.
L’âtre
d’une cheminée se dessine
Éclairé par le feu de la passion
D’un
amour grandissant
Attisés par les braises ardentes
De
caresses incandescentes.
Il
semble flotter
Une
euphorie de parfums d’encens
Accompagnant les gestes
ancestraux
Des
sens exaltés.
Épris
de senteur mystérieuse
L’Ambre, le Musc, le jasmin
Effluve d’orient lointain…
Se
mélangent aux odeurs suaves
Du sel
de l’eau des larmes de la peau.
Des
bougies aux lueurs étranges
Dessinant de drôles de volutes
Formant le cortège enlacé
De
deux silhouettes de chair,
Corps
de « l’amour » qui se cherche
Accords parfaits de la mélodie
du cœur
La
musique des sens, fascination de
l’âme de l’Être.
Ils se
sont retrouvés
Dans
la célébration de leurs rêves
secrets.
Oubliant le sablier du temps
Le
cœur au diapason
L’âme
en communion
Ils se
font l’amour…
Avec
les mots silencieux du centre de
l’univers
Qui
conduit aux portes du ciel…
A
travers les étoiles
Un
bout d’Éternité.
Hier
n’est plus
N’existe que l’instant unique…
Deux
amoureux imaginaire
Au
milieu de la vie de la nuit
S’aiment dans ce rêve
intemporel….
Pour
ne vivre que le mirage
D’un
miracle : « l’Espoir ».
Et
demain, viendra sans doute.
J’ouvre les yeux sur ce monde
austère
En
ayant le regret de me dire :
« Ce
n’était qu’un rêve »
« Demain » est, encore loin.
Léna, août 2002
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