ALTAÏR L’ÉNERGIE QUI GUERIT
Les
pieds posés sur la lune,
Endormie profondément,
Je
suis, comme la Papesse,
Arcane
Majeur de la Rota.
Je
plonge dans mes souches
souterraines.
Afin
de puiser la force,
Qui se
trouve dans ma paix intérieure.
Un
besoin de dormir
Dans
les insomnies,
Afin,
de me ressourcer.
Chercher, le meilleur, en moi.
Composer des images dans mon
esprit,
Pour
que jaillisse la création,
Des
mots de ma poésie.
La
source de mon âme,
Coule
dans mon cœur
En y
faisant naître l’amour.
L’explication de ces rêves
vivants,
Les
réponses du Pourquoi ?
Du
Comment ?
Je
sais que derrière, après la vie,
Existe
la porte, le passage,
Puisque je l’ai franchi,
En
allant jusqu’au seuil d’Hadès.
Depuis
mon retour,
Les
questions fusent à travers moi,
Je vis
de notes vibratoires,
Je
perçois le son des couleurs.
La
résonance entre les mots,
Qui me
fait voyager, ailleurs.
Uriel
est mon Guide,
C’est
lui qui a prit ma main
Quand
il faisait si noir,
Dans
les ténèbres de mes heures
funestes.
J’étais perdue au dessus du
gouffre de ma folie,
Prête
à sauter du pont de ma vie,
Pour
m’engloutir dans le néant sans
fin,
De
l’oubli, sans réveil.
Son
immense mansuétude m’a rendu
A la
Foi que j’avais égarée,
Sur le
chemin de la désespérance.
J’avais beau m’accrocher
Aux
écueils de ma vie,
Tout,
autour de moi était « oubli ».
« L’oubli », l’arme de ma
mélancolie,
Mon
épée de raison
Pour
fendre le brouillard de mes
larmes,
Afin,
de trouver mon soleil,
L’être
unique, l’amour réunit en ma
Foi.
Mon
« Moi » perdu, depuis la nuit
des temps,
Se
reconstruit dans l’âme de mon
cœur.
Secrètement, dans ma souffrance,
La
sensibilité de mes sentiments,
Au
final…
L’harmonie d’un accord complet
Entre
le Yin et le Yang.
La
complicité des âmes
Avant
celle des corps.
Image
couchée, sur un lit d’horizon,
Baignant, au clair de lune
D’un
lac aux reflets d’aura pure,
Comme
l’immortalité,
Immaculée d’Éternité.
La
voie lactée,
Haie
d’honneur des Anges,
Nous
conduis aux trônes
Des
Elohims,
A
travers les galaxies
Jusqu’à Altaïr,
L’étoile à l’énergie qui guérit
les Esprits,
En
soignant les cœurs désespérés,
Qui se
meurent dans l’antichambre
Du
corridor du néant.
L’âme
sur sa corde d’argent
Regagne le corps, qu’elle avait
abandonné
Pour
ce voyage sidéral…
Alors…
doucement…le corps vit…
Le
cœur bat… l’âme renaît.
Les
yeux s’ouvrent.
Léna, mars 2003
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