LES
ROSES BLEUES
Ce jour
là, sur la terre
Mon cœur
fût déchiré par un éclair de
douleur…
D’un
coup de poignard
Une
partie de notre enfance
S’en est
allé avec toi.
Ma
souffrance fût-elle,
Que les
jours qui suivirent…
Je ne
fus, plus que l’ombre de mon
âme.
Ma foi
n’étant plus qu’une torture
Comment
croire ?
Quand
l’injuste arrive…
Au
milieu d’une vie paisible.
La
violence d’une rupture
définitive…
La
moitié de moi est parti avec
toi.
Tatiana, Jonathan, Valentin
Les
petits Anges de « ta chair »
S’enferment dans leur chagrin
De cette
vie, qui devront vivre sans toi.
Ton
amour, ma douce
Leur
manque cruellement.
Mais ils
savent dans leur innocence…Que….
La nuit,
tu descends du ciel
Les
pieds posés sur un arc en ciel
Pour
déposer dans leurs rêves
Un
baiser sur leurs yeux fermés
Pour que
les larmes ne coulent plus.
Et que
les jours d’après… s’effacent
dans le temps.
Les
rosiers bleus de ton jardin des
rêves
Pleurent
des perles de cristal.
Les
roses bleues mouillées… sourient
à ton âme.
Le chant
des oiseaux s’est éteint dans
ton cœur
Pour
laisser la place au silence.
Toi si
belle, si tendre….Tu es partie
Me
laissant le lourd fardeau de ce
chagrin
Qui n’en
fini plus de mourir.
Marie
Ange, mon amour, ma sœur
Je reste
gardienne de ton corps
Enterré
dans sa solitude...
Où,
seules nos larmes…Viennent
troubler sa quiétude.
Ton âme
a entrepris son « Grand Voyage »
d’Éternité.
Dans ta
maison de « Paix » entourée des
anges
Tu
laisses aller les animaux de ton
passé, en liberté.
Tu sèmes
dans le grand jardin du ciel
Les
« roses bleues » qui plaisaient
tant à ton âme.
Dans mes
rêves désespérés
Tu
m’apparais « Mon Ange » dans un
halo de sérénité
Rayonnante de bonheur, serrant
une rose bleue
Contre
ton cœur douloureux.
Le
sommeil me quitte…
Je veux
toucher ta main…
Mais je
ne frôle que le duvet
Des
ailes d’une illusion.
Dans ses
insomnies matinales…
La brume
de mes larmes envahis
Mon
inconsolable tristesse.
Ta
présence dans ce « Rêve » parle
Et ma
colère se calme.
Mon cœur
se réjoui :
« Je
sais que tu es toujours là ! »
« Tu vis
dans le jardin de mon âme »
« Au
milieu de tes roses bleues »
« Tu
essuies nos larmes »
« Pour
que les jours qui passent »
« Nous
fasses oublier notre immense
peine »
Et qu’à
la fin, nous puissions encore
« Mieux
t’aimer, ma douce Marie Ange »
Ma sœur,
ma bien aimée.
Léna, 14 mars 2006
J'ai écris pour
vous deux ses poèmes, afin de
partager le poids de votre
chagrin
(Voir aussi "
Hommage à un Ange) |