GOUTTE DE POÉSIE

 

Des gouttes coulent de mes rêves

Les larmes qui pleurent de mes yeux engourdis…

C’est la rosée du jardin secret

De mon âme, où l’Ange de poésie…

Frôle de ses ailes l’aurore qui se lève…

En caressant mon cœur, encore endormi.

 

Il me dicte les notes d’une mélodie qui chante

Dans le piano de ma vie.

Je tends l’oreille, vers sa voix feutrée

Qui ressemble à un souffle d’âme.

J’écoute le son de ses mots

Qui parlent à vos âmes.

 

Sur le bord de ma vie, « Il » a construit un pont,

Un arc en ciel entre la terre et l’invisible.

Derrière la porte, dans le tunnel de sérénité…

J’ai laissé tomber ma peau de chagrin

Et j’ai revêtu la robe de lumière

Pour devenir, l’interprète de ses mots.

 

Depuis mon Ange a élu domicile

Dans le violon de mon cœur qui vibre

A chaque battement du temps qui fuit

Doucement dans le passé.

Où, je jette tous ces maux

Dans les lignes tracées de ma destinée.

  

Ils m’ont brisée, et consolée à la fois.

Puisque depuis mon enfance meurtri

Les « mots » silencieux, isolés dans le trou béant de mon âme.

Sortent et jaillissent en mots de sang

Éclaboussant les pages de mon recueil de prose

En goutte de poésie.

Des mots posés tels des roses ensanglantées

Sur l’immaculé linceul…De mon âme lavée d’humilité.

Il dépose à mes pieds les couronnes tressées des maux de ma vie.

Il pose sur mon front un baiser de paix retrouvée.

Dans les mots que j’écris.

 

Je les chante à tu tête pour oublier le goût

De ces drames surgit d’un néant écris.

Laissant sur leur passage

Une grande ride de désespoir.

Un fossé, l’abîme de mon espérance

Qui protége mes émotions

Derrière le portail infranchissable de ma raison.

La chair de mon âme crucifiée de résolution.

Courre dans les couloirs sombres

De ma mémoire qui veut oublier

Les fantômes d’espoir, (sourire d’enfant)

Pris dans les voiles du passé.

Chaque ombre sur mon cœur grandit

Dans le désespoir de l’absence.

En se cachant dans le miroir de mes sourires imités.

Chaque larme, un instant d’espoir

Un moment furtif dans mes souvenirs

Un répit, pour trouver le chemin

De leur cœur…..Les mots pour les consoler

Dans le labyrinthe étroit, des sentiers de ce destin.

 

Léna, Avril 2006

 

 

 

Ce fond est crée à partir d'une magnifique peinture de Joséphine Wall