ANNIVERSAIRE DE DÉSESPOIR

Dans le coin, intérieur de mon âme

Le miroir de ma vie

Fait rire la douleur

De mes « Anniversaires de Désespoir »

L’absence d’un être de chair

Chéri dans son ventre…Jamais oublié, toujours aimé

Jusqu’à en avoir mal à la mémoire.

Les regrets se sont cachés

Dans une folie de mots écrits.

Dans l’espoir d’une délivrance.

Mais l’ombre de l’absence est plus forte

Que le mot « Oubli ».

Le couloir du passé est jonché des rires éteints

De mes petits fantômes de chairs.

Leurs larmes griffent la nuit, en déchirant mon âme.

L’homme, la femme qu’ils sont aujourd’hui

Essuient leurs cœurs de mes mots,

Écrits, pour les consoler.

Mais, j’entends le cri de l’enfance

Qui hurle derrière leurs yeux mouillés.

J’y lis ma lâcheté, sous le voile levé

De ce passé, qui s’est imprégné dans mes veines.

Gravé dans mon âme…Tatouage indélébile…

« Le trou béant », des blessures de ma vie

Où, le sang coulait de mes maux.

Je porte en moi l’absence… De vos sourires d’enfants.

La trace de vos larmes dans mes rêves. 

Anniversaire de désespoir « 8, avril »

Mon cœur est en sang, ce matin, tu viens d’avoir 32 ans

Tant de moment de joie et d’amour à partager.

Mais, je ne fais plus partie, de ton avenir.

Mon fils ! Toi qui es resté prisonnier d’une raison,

Imposée par la déception de mes faiblesses.

Tu m’oublis, dans le regard innocent

Des petites fées que tu me caches.

Tu m’oublis dans tes mots de silence.

Je sais, sur mon chemin de destinée

Je n’entendrai jamais leurs cœurs battrent.

Je ne peux qu’imaginer la douceur de leurs cheveux.

Tu vas partir si loin, mon chagrin ne fait que commencer.

Mon espoir de vous est bien mort.

Il n’est plus temps pour les remords,

Seulement celui de pleurer

Les larmes de mon corps, l’aveu discret

Pour vous dire que vous me manquez tant.

Toi, mon beau Laurent, au cœur cassé.

Toi Éline, que j’ai pris dans mes bras l’espace d’un instant,

Toi petite Marine, dont je ne connais le regard

Que sur les images qui voyagent de Sucy à Antibes.

 Anniversaire de désespoir «  3, février »

Mon cœur est en sang, tu viens d’avoir 22 ans

Tant de moment de joie et d’amour à partager,

Mais, je ne fais plus partie, de ton avenir.

 Ma fille ! Petite princesse d’un moment de désert

Je t’ai retrouvé pour mieux te perdre.

On s’est blessées dans tes paroles incontrôlées.

Tu as disparu dans le néant

De ce moment tragique.

Je n’ai plus aucun espoir de toi.

Je sais que malgré nos peines

Tu t’enfuis, une fois de plus dans ton silence.

Ma chair n’oubliera jamais

Les blessures de ta naissance.

Mon petit bout de femme

Au regard étrange, je ne verrai plus

Le ciel bleu azur dans la fenêtre de tes yeux.

Ton minois de poupée au sourire magique.

Aujourd’hui, tes grands yeux fixent le vide

Peut-être le futur, que tu « lisais » déjà, en toi.

Oh ! Ma belle Sarah

Sur quel chemin de désespoir

T’es-tu encore perdue ?

Dans quel sentier de traverse,

As-tu gagé ton cœur,

Trop lourd d’amour à donner.

 

Léna, avril 2006